REFORME DES RETRAITES C’EST TOUJOURS NON !

C’est une calamité pour les fonctionnaires hospitaliers que nous sommes !

Au fil des actions réformistes, les fonctionnaires hospitaliers ont vu leur âge de départ à la retraite  s’éloigner (7 à 9 ans de plus pour les « actifs » et 2 à 4 ans pour les « sédentaires » ;  à cela, s’est ajouté une baisse de 15% de notre niveau de pension, et que dire du points d’indice (perte de 16,95% depuis 2003 !)… Et avec l’annonce du retrait provisoire de l’âge « pivot » se profile la mise en place d’un âge « d’équilibre » à 65 ans voir plus…

La réforme entérine la perte de la reconnaissance de la pénibilité de nos métiers et réduit à nouveau d’au moins 15% nos pensions.

Elle fragilise durablement le système entre autre en diminuant de 90% les cotisations des plus hauts revenus ; c’est de fait déséquilibrer le système et ainsi voir les pensions baisser dans les années à venir.

Le calcul sur l’ensemble de la carrière va avoir un impact délétère pour celles et ceux qui auront des carrières incomplètes (femmes…).

La fameuse « avancée » des 1000€ consiste à faire payer par les fonctionnaires, les retraites des professions aux très faibles niveaux de cotisations …. (Comme les agriculteurs par exemple)

La CGT revendique une retraite digne basée sur un financement solidaire qui s’appuie sur tous les revenus.

Un socle minimum de 60 ans et d’une pension à 75% des derniers revenus est tout à fait possible, c’est un choix politique, c’est un choix de société !

 

Nous avons un taux de retraité pauvre deux fois plus faible que dans le reste de l’Europe ! Cette réforme, c’est l’assurance de coller au standard européen et passer de 7 à 15% de retraités pauvres.

 

La CGT appelle au sein de l’intersyndicale (CGT, FO, FSU, Solidaire, Gilets Jaunes) :

 

  • le 23 Janvier à 18h30 à une retraite aux flambeaux, place du théâtre à la Roche/Yon.

  • le 24 Janvier à 10h00 – Rassemblement devant la gare à la Roche/Yon

Rappel :

  • C’est à la direction (via l’encadrement) de recenser et d’organiser le travail pendant la grève.

(Cf Note de service : DRHFS/DJ/NB/AB N°03-2020 sur les procédures d’organisation des pôles et fédérations.)

  • Seules les structures d’hospitalisation complète (et des HJ de pédo) doivent rester ouvertes pendant la grève. Un effectif minimum est prévu.
  • Les urgences et la sécurité des patients doivent être assurées.
  • La continuité des soins doit être assurée mais s’apprécie en temps de grève comme l’ensemble des soins qui ne peuvent absolument pas être reporté ou interrompu.

Il est primordial de définir en équipe une ligne de conduite ; la CGT Mazurelle est à votre disposition pour vous y aider.

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