Un constat unanime mais des réponses très insuffisantes

Un constat unanime dans toutes les unités de soin

 

  • Le manque criant de personnels non médicaux (postes non pourvus, arrêts/départs non remplacés…) a un impact majeur et constant, sur les conditions d’exercice, la qualité des soins rendu aux patients et la qualité de vie au travail qui se dégrade encore et toujours.

Sans compter que, quand l’effectif est là, les transferts et autres renforts qui sont multiples, amènent à travailler dans des conditions délétères. Les situations de tensions et d’agressivité se répètent et la sécurité de tous, patients et soignants est de plus en plus régulièrement mise en péril.

  • Le recours à l’intérim médical majore les difficultés dans la pratique quotidienne des soins et n’apporte en aucun cas une réponse suffisante et satisfaisante aux besoins des patients et des équipes.
  • Le détricotage de la politique de soin de secteur, faute de moyens en intra et en extra hospitalier, est mis en cause
  • Les créations de nouvelles structures ou équipes hyperspécialisées/intersectorielles, à l’encontre de la politique de secteur, ne prennent pas sens pour les agents qui souhaitent qu’en premier lieu, leur activité du quotidien puisse se faire dans des conditions favorables et non dégradées.
  • Dans ce contexte la perspective d’un déménagement des unités d’hospitalisation adulte, apparait là encore totalement inopportune au regard des difficultés à assurer les soins du quotidien.

Les faits :

C’est historique…au conseil de surveillance le 25 mars, et la direction du CHS et le représentant de l’ARS partagent le constat…de la CGT Mazurelle !! Nous vous invitons à lire (en verso) notre déclaration faite en préambule du conseil de surveillance, vendredi dernier.

Leurs réponses :

  • Des IPA, une Task Force au niveau hémi-régional… des équipes mobiles, bref les mêmes arguments entendus depuis trop longtemps et qui témoignent de toute l’impuissance de l’ARS et de la Direction, mais aussi de leur volonté opiniâtre à refuser nos propositions centrées sur le secteur de psychiatrie. Si Direction et ARS en viennent aujourd’hui à déplorer ce que vous exprimez et vivez au quotidien n’oublions pas qu’ils ont largement participé à l’application des politiques de ces dernières années qui ont conduit l’hôpital là où il en est.
  • Une réduction de la voilure ? Le Directeur s’est appuyé sur une proposition du syndicat CFDT pour l’envisager.

La CGT Mazurelle alerte sur les risques sans précédent d’une dégradation irrémédiable de nos outils de soins. Nous tenons à rappeler que le dispositif de soins en psychiatrie sur la Vendée est exclusivement public. Vouloir fermer des lits ou des places d’hôpitaux de jour, c’est continuer à promouvoir la politique gouvernementale qui depuis des années dégrade l’offre de soin en parlant de réorganisation… En témoigne, localement, la disparition des lits et postes du Sud Vendée qui pèse lourdement sur l’activité des binômes…

Alors non ! Ces réponses sont largement insuffisantes car aujourd’hui tous les soignants et patients en subissent les conséquences en terme de souffrance au travail et de perte grave de la qualité des soins !

 Il est urgent de se faire entendre ! Nous allons très prochainement vous proposer une date de mobilisation.

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