Le 11 Janvier tous en grève pour dénoncer nos conditions de travail !

Rendez-vous à l’administration le 11 Janvier à partir de 14h00

Le 15 octobre nous étions 110, toutes catégories professionnelles confondues devant l’administration, mais bien plus de grévistes bloqués dans les services ! Depuis la situation s’est à nouveau dégradée pendant les fêtes. Les rappels, maintenant sur des heures supplémentaires, ajoutent de la discrimination à celle imposée par le Ségur par exemple aux AMP….

Nous n’avons plus les moyens de prendre en charge correctement les patients qui nous sont confiés !

La baisse de la démographie médicale et paramédicale est dramatique.

La CGT Mazurelle alerte sur les risques de passages à l’acte ou de violence grave sur les patients et les soignants. Les déclarations d’agression ont déjà fortement augmenté cette année.

A nos revendications, on oppose un constat de fait, du manque de médecins, de paramédicaux sans jamais questionner les politiques qui nous ont sciemment emmenées là où nous sommes et en refusant systématiquement les solutions qui pourraient faire évoluer la situation.

Non, le Ségur n’a pas répondu aux attentes des agents en matières de rémunération ! Dans le meilleur des cas ce n’est que la moitié des pertes des pertes de pouvoir d’achat qui a été compensée. Concernant les catégories C, les récentes évolutions de grilles sont insultantes pour ces agents indispensables aux bons fonctionnement de l’établissement.

Oui, il y a d’autres solutions que celles qui consistent à aligner la politique RH de Mazurelle sur celle du GHT !  Nous avons alerté la Direction sur le risque à vouloir remette en cause les modalités de répartition de la prime, les déroulements de carrière… Nous la questionnerons prochainement sur sa vision d’une renégociation annoncée du protocole RTT…

La CGT Mazurelle, en plus des revendications nationales intersyndicales, revendique localement :

  • L’élaboration d’un plan de réorganisation immédiat et global afin d’assurer la qualité et la sécurité des soins et des conditions de travail.
  • Le respect de la réglementation du temps de travail, des temps de repos et de la stabilité des plannings.
  • Le respect des minimums de sécurité.
  • L’accentuation de la campagne de titularisation pour fidéliser les contractuels, si des efforts ont été fait, ils sont très insuffisants en ce qui concerne les paramédicaux.
  • L’extension de la prime de risque accordée aux soignants des urgences à tous le personnel.
  • La création de postes à la hauteur de ceux perdus depuis 2002 et en tenant compte de l’évolution de l’activité (même sans avoir pour l’instant la capacité de les pourvoir), à savoir au minimum :
    • 1 poste d’infirmier par CMP,
    • Le renforcement des équipes paramédicales de jours comme de nuit sur tous les services d’hospitalisation temps plein.
  • Le renforcement de l’effectif cadre pour qu’ils puissent assurer pleinement leur mission de soutien soignant auprès des équipes.

Il nous appartient de créer le rapport de force pour faire évoluer favorablement notre situation et celles des patients.

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