Assemblée générale CGT

 

Déclaration liminaire Conseil de Surveillance du 26 novembre 2021

Le 15 octobre les agents du CHS se sont largement mobilisés pour manifester leur désarroi et leur inquiétude.

En effet depuis plusieurs années, la CGT ne cesse d’attirer votre attention sur les dangers de la politique d’austérité financière et de déconstruction du soin que nous subissons depuis les lois HPST, santé……

Nous pouvons maintenant mesurer les conséquences réelles de ces orientations. Les médecins ne veulent plus travailler au CHS, plus de la moitié des postes ne sont pas pourvus, de nombreux collègues sont dans des situations de tensions permanentes qui se soldent par le constat que le travail n’est plus source d’épanouissement mais de tensions, voire de souffrances.

L’impact sur la qualité des soins génère de l’insatisfaction et amène nombre d’entre eux à se poser des questions, faut-il rester au CHS ? faut-il continuer dans les métiers du soin ?

Les demandes de disponibilité n’ont jamais été aussi nombreuses !

Le constat du manque de moyens va imposer des choix qui auront des répercussions sur la qualité de nos prises en charge ainsi que sur l’accessibilité aux soins pour les vendéens.

Les collègues sont tous mobilisés pour les patients, mais pour beaucoup l’instabilité des plannings, la charge de travail qui ne cesse d’augmenter pèse trop lourd.

Et que dire des augmentations du Ségur, qui ne comblent que la moitié des pertes subies et qui restent pour partie inaccessible à de nombreux professionnel : administratifs, techniques, éducatifs, psychologues. A noter la situation particulière de nos 80 AMP qui ne sont pas revalorisés et qui pour autant effectuent les mêmes tâches que leurs collègues aides-soignants. Mais aussi, celle des agents de notre MAS qui ont perdu 9 mois de CTI (1647€) à cause d’une signature trop rapide de cet accord.

Comment maintenir la cohésion de nos équipes avec de telles discriminations ?

Les mesures qui nous sont proposées visent à créer de nouvelles structures éligibles aux appels à projet ministériel. Pour une part, elles peuvent avoir un intérêt, mais pour beaucoup elles détricotent le soin en le structurant en couche parallèle ou superposable qui rendent difficiles la relation humaine stable indispensable qui selon nous est la base de toute relation soignante. Le secteur de psychiatrie est construit dans ce but en privilégiant la référence soignante et la proximité.

Concernant l’attractivité et la fidélisation, la récente annonce d’un plan de stagiairisation de 176 agents est un élément important que nous appelons de vœux depuis de long mois. Il doit cependant être encore amplifié et associé à une nouvelle revalorisation salariale universelle afin de stabiliser les équipes. L’évolution des ratios soignants/soignés, la durée et le rythme de travail seront aussi des questions déterminantes pour apporter la satisfaction professionnelle qui fera que les agents pourront continuer à envisager de faire carrière dans la fonction publique.

Des gestes forts doivent être rapidement fait pour que les agents restent, nous ne récupèrerons pas ceux qui partent !

Il y a urgence à redonner du sens, de la cohésion et de la cohérence à nos actions, l’encadrement au sens large ne doit avoir qu’un seul but : « faire en sorte que les soignants puissent soigner ».

Pour faire suite à la journée du 15 octobre, pour faire peser votre parole aux différentes instances, pour échanger autour de la situation actuelle  

Le Lundi 06 décembre

à 14h15 à la salle du foyer

Venez Nombreux !

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