CTE du 11 janvier, la CGT fait état des tensions actuelles et revendique des moyens.

Déclaration liminaire CTE du 11 janvier 2021

Pour la CGT, tous les agents, les équipes, et l’encadrement sont en situation de tension avec des risques évidents de rupture. Cette situation, si elle est  mise en évidence par la crise sanitaire, trouve son origine dans la succession des politiques d’austérité qui ont précarisées nos équipes. Nos considérations administratives doivent urgemment s’adapter entre autres aux réalités du marché de l’emploi. Le CHS doit se doter d’une politique de Gestion des RH attractive avec pour objectif de stabiliser et fidéliser les agents.

La CGT demande à ce que la commission « attractivité, fidélisation » suspendue par le COVID, reprenne rapidement ses travaux.

Nous revendiquons :

 La résorption de l’emploi précaire :

  • Répertorier et attribuer systématiquement les postes vacants.
  • En complément ouvrir des postes pour atteindre un total de l’ordre de 100 stagiairisations.

Quelque que soit le poste ou la profession, il n’est plus admissible de faire 2, 3, 4 ans et plus de CDD pour accéder à la période d’essai qu’est la stagiairisation. Il est primordial de faire baisser très significativement cette durée pour qu’en aucun cas elle ne dépasse un an. Actuellement le volant de CDD se situe autour de 260 agents, il doit être diminué d’un tiers au minimum.

 Des conditions de travail dignes respectueuses des agents et des patients :

Depuis des années nous n’avons pas cessé de perdre des moyens (l’application des 35h sans créations de postes s’est traduit par la perte mathématique  de l’équivalent de 130 ETP, création des binômes : 7 postes supprimés). Dans le même temps, notre activité n’a  cessé de croître. De plus, nous venons de perdre un service de 15 lits avec le sud Vendée. La charge de travail est maintenant repartie sur les pôles adultes sans effectif supplémentaire.

Pour la CGT,  il y a urgence à renforcer nos structures en s’appuyant sur le secteur dont la vocation première est d’aller vers les patients et leur famille, de limiter l’HTP, et de favoriser l’adhésion aux soins. Il y a aussi urgence à nous redonner la disponibilité psychique et physique pour assurer nos missions en sécurité pour nous comme pour les patients.

 

Pour cela nous revendiquons :

  • La création d’un poste d’infirmier par CMP.
  • La création d’un poste de psychologue par Pôle.
  • La création d’au moins un poste soignant (3 ETP) par service d’admission. En effet, les effectifs ont été construits en conservant des lits blancs qui sont systématiquement utilisés aujourd’hui. La croissance de l’activité et l’évolution des contraintes de travail (réforme des soins sans consentement…) ont aussi considérablement augmenté la charge de travail.

 

Pour la CGT, il est primordial d’envoyer un signal fort aux professionnels en place et aux  postulants. Cette politique doit être accompagnée d’une augmentation de salaire à destination de l’ensemble des professionnels.

La CGT Santé action sociale appelle à un mouvement de grève pour soutenir ces revendications le 21 janvier.

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