INFOS CGT Mazurelle

Seule la CGT est intervenue au CTE et Conseil de Surveillance pour dénoncer les dangers, les incohérences des récentes décisions prises par le gouvernement, entre autres au niveau de la rémunération des soignants.

Le président du CTE nous a fait part son soutient concernant le complément de traitement indiciaire « Ségur ».
La présidente du Conseil de surveillance (CS) a proposé de relayer l’intervention CGT à l’ARS au nom du CS.

La CGT c’est aussi fait l’écho des aides-soignants du court séjour exclus par la prime grand âge.

Voici l’expression de nos collègues aides-soignants :

 “Nous attirons votre attention concernant l’attribution de la prime grand âge aux aides-soignants. À ce jour nous sommes dans l’incompréhension de ne pas la percevoir puisque nous travaillons dans une “structure spécialisée dans la prise en charge de la personne âgée comme le stipule l’article 2 du décret 20220-66 de janvier 2020.

La Fédération de Geronto psychiatrie regroupe le court et Le court séjour le long séjour (EPHAD USLD) qui accueillent une population de 60 ans et plus.

Pour les besoins de l’organisation des soins nous sommes amenés régulièrement à effectuer des remplacements sur les 2 entités. Dans ces conditions nous considérons qu’il s’agit d’une seule et même structure ou les mêmes compétences sont mise en œuvre. Le versement de la prime doit donc être attribué à tous les aides-soignants exerçants à la FGP.

Nous demandons une régularisation de la situation afin que notre engagement professionnel auprès des personnes âgées soit reconnus.

Nous sommes déterminées et en colère et nous réfléchissons à mener les actions que nous estimons nécessaires si nous ne sommes pas entendus.”

Les aides-soignants du court séjour. »

La CGT s’oppose à ces modalités de rémunération considérant :

  • Qu’elles ne couvrent pas les pertes accumulées
  • Qu’elles sont indignes du travail effectué et ne reconnaisse pas le rôle social indispensable de nos métiers.
  • Qu’elles contribuent à détricoter notre statut au motif qu’elles rompent avec l’unité de traitement.

 

Déclaration liminaire de la CGT au CTE et au Conseil de surveillance

La CGT Mazurelle tient à vous faire part de sa vive inquiétude quant à l’impact des récentes mesures et des évolutions à venir dans notre champ de la fonction publique hospitalière.

Le Ségur ainsi que la crise COVID ont été pour le gouvernement l’occasion de ne répondre que très partiellement à la crise qui frappe la fonction publique hospitalière. Ainsi différentes primes  et augmentations d’indice ont été attribuées. Ces avancées restent cependant insuffisantes et ne permettent pas de combler la perte de pouvoir d’achat subie ces dernières années. De plus elles sont accompagnées de mesures de dérégulation qui vont avoir un impact important sur les conditions de travail des agents.

Nous tenons ici à vous alerter sur les clivages, les incompréhensions que ces mesures vont faire naître.

  • Une prime COVID servie de façon très inégalitaire qui a fait naître un sentiment d’injustice profond.
  • Une prime grand âge qui ne sera attribuée qu’en EPHAD et en USLD et pas dans le service voisin de court séjour de géronto-psychiatrie et qui suscite une profonde colère chez les agents concernés.
  • Un complément de traitement indiciaire (Ségur) dont le champ d’application n’est pas suffisamment balisé et qui ne concerne pas le médico-social très implanté à l’intérieur même de notre institution.
  • Après des annonces sans fondement, subsiste un grand flou sur l’intégration du complément de traitement indiciaire dans le calcul de la retraite.

Tous ces éléments sont contraires à ce que doivent être les valeurs portées par un service public au service des citoyens.

Notre inquiétude est amplifiée par les mesures imposées par la loi de transformation de la fonction publique qui consiste en une suppression de la notation, la remise en cause des modalités d’évolution de carrière, et localement en une refonte de la répartition de la prime de service sans qu’aucun texte ne précise à ce jour les modalités futures.

La réforme du financement de la psychiatrie qui va se mettre en place au premier janvier organise un cloisonnement et le détricotage de la psychiatrie publique au bénéfice du libéral et du privé ; elle va considérablement diminuer notre capacité à prendre en charge les pathologies les plus lourdes ainsi que les plus démunis de nos patients.

Depuis plusieurs années, les conditions de travail n’attirent plus de nouveaux professionnels. Qui plus est, la mise en cause très médiatisée et peu objective, du décompte de notre temps de travail (par la cour régionale des comptes) contribue à rendre la situation encore plus délicate car cela est vécu comme une provocation, une insulte par les agents…

Au moment où tout(e)s les professionnel(le)s sont sollicitées plus que de raison pour garantir la continuité des soins, le message envoyé par le gouvernement est à l’inverse de ce qu’il devrait être.

Au manque de moyens et de personnels, aux conditions de travail dégradées, à l’augmentation constante de la charge de travail, le gouvernement répond par le mépris !

  • La CGT Santé exige un même traitement pour tous les agents de la FPH
  • La CGT exige une augmentation de salaire qui ne soit pas conditionnée par une dégradation des conditions de travail et une attaque de notre statut !
  • La CGT exige que les moyens suffisants soient donnés aux soignants pour exercer dignement et humainement leurs fonctions.

Plus qu’ailleurs, en psychiatrie, le travail ne doit pas être source de souffrance !

C’est l’harmonie et la cohésion de notre institution qui sont en danger.

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