La CGT Mazurelle écrit au directeur de l’ARS et à nos élus;

Monsieur le directeur, Mesdames et messieurs les députés et sénateurs,

 « La CGT Mazurelle tient à vous faire part de sa vive inquiétude quant à l’impact des récentes mesures et des évolutions à venir dans notre champ de la fonction publique hospitalière.

Le Ségur ainsi que la crise COVID ont été pour le gouvernement l’occasion de ne répondre que très partiellement à la crise qui frappe la fonction publique hospitalière. Ainsi différentes primes  et augmentations d’indice ont été attribuées. Ces avancées restent cependant insuffisantes et ne permettent pas de combler la perte de pouvoir d’achat subie ces dernières années. De plus elles sont accompagnées de mesures de dérégulation qui vont avoir un impact important sur les conditions de travail des agents.

Notre adresse est principalement motivée pour vous alerter sur les clivages, les incompréhensions que ces mesures vont faire naître.

  • Une prime COVID servie de façon très inégalitaire qui a fait naître un sentiment d’injustice profond.
  • Une prime grand âge qui ne sera attribuée qu’en EPHAD et en USLD et pas dans le service voisin de court séjour de géronto-psychiatrie et qui suscite une profonde colère chez les agents concernés.
  • Un complément de traitement indiciaire (Ségur) dont le champ d’application n’est pas suffisamment balisé et qui ne concernerait pas le médico-social très implanté à l’intérieur même de notre institution.
  • Après des annonces sans fondement, subsiste un grand flou sur l’intégration du complément de traitement indiciaire dans le calcul de la retraite.

Tous ces éléments contribuent à mettre en place un sentiment d’injustice et d’inégalité,  contraire à ce que doivent être les valeurs portées par un service public au service des citoyens.

C’est l’harmonie et la cohésion de notre institution qui sont en cause.

Comme tous les ans un débat va avoir lieu à l’assemblée pour élaborer le projet de loi de financement de la sécurité sociale (PLFSS). A cette occasion la CGT exhorte nos élus à faire en sorte de conserver l’unité de la fonction publique hospitalière. Pour ce faire, il est primordial de transformer ces mesures clivantes en une réelle augmentation de salaire touchant l’ensemble des professionnels sans distinction.

Localement et depuis plusieurs années, les conditions de travail n’attirent plus de nouveaux personnels. Qui plus est, la mise en cause très médiatisée et peu objective, du décompte de notre temps de travail (par la cour régionale des comptes) contribue à rendre la situation encore plus délicate car cela est vécu comme une provocation, une insulte par les agents… »

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