Le 7 mars 2017, une journée de grève et de manifestation est programmée, décidée en inter-syndicale CGT-FO-SUD.
Elle fait suite au mouvement du 8 novembre 2016 où vous avez été nombreux à vous porter grévistes et à manifester :
CONTRE la loi Santé, contre les GHT, contre les économies et les suppressions de postes et de lits, contre les ordres professionnels, contre le PPCR, contre la ponction de 300 millions d’euros sur les fonds de formation
ET
POUR des budgets qui permettent d’assurer les missions du service public et d’embaucher et de titulariser nos collègues contractuels, pour la défense et l’amélioration des conditions de travail, pour la reconnaissance de la pénibilité de nos métiers, pour l’augmentation des salaires (dans le public comme dans le privé), pour le maintien des instituts de formation (IFSI, IFAS…), pour une égalité d’accès aux soins et un modèle de service public républicain de santé, pour des politiques sanitaires et sociales à la hauteur des besoins.
Nos politiques, de gauche, font des promesses…les tiendront-ils ? Ceux de droite en font d’autres (abolition de la durée max de travail, alignement des retraites publiques sur le privé, fin du statut des fonctionnaires, réduction de postes, suppression de RTT) …ils les tiendront !
La population française est attachée à l’hôpital ; les patients sont très souvent reconnaissants des soins apportés, de l’engagement des professionnels.
Les Français ont toujours soutenu les mouvements sociaux ayant trait à l’hôpital et aux professionnels qui y travaillent.
Aujourd’hui, notre modèle est très clairement questionné, on voudrait nous faire croire qu’il faut y renoncer. L’organisation du travail sera au cœur des réformes : 39 heures payées 37 (qui ne les fait pas déjà ?) ou 32 heures avec le recrutement qui permettra une meilleure prise en charge, une amélioration des conditions de travail et de redonner le sens de l’exercice dans une dimension humaniste.
Non le système de santé publique français n’est pas plus coûteux que les systèmes privés étranger, de multiples études le démontre. Sont seul défaut, son budget de plus de 2000 milliards par an qui échappent pour une bonne partie au marché, Intolérable dans notre monde !