(G)Rêve du 8 Novembre

L’appel à la grève national CGT/FO/SUD a eu un retentissement important à Mazurelle.

Vous avez été 33% à faire grève (seulement 157 ont pu faire valoir leur droit de grève,123 ont été assignés) cela  matérialise la souffrance actuelle des agents du CHS toutes catégories confondues.

Nos représentants ont été reçus par le directeur du cabinet du Préfet et un dirigeant de l’ARS qui doivent faire remonter au ministère nos doléances…

Au niveau national, la délégation s’est vue proposée la création d’un groupe de réflexion sur la qualité de vie au travail (QVT) et sur la conciliation entre vie privée et vie professionnelle.

C’est une provocation !

Encore un groupe de travail ! Ne doutons pas que certains s’y associeront histoire d’exister un peu et de dire : « on s’occupe de vous, ne craignez rien » et ainsi étouffer le mouvement comme ils ont tenté de le faire hier. Cet enfumage politique n’est absolument pas à la hauteur des enjeux pour l’Hôpital Public, pour les patients, les agents, et plus généralement pour l’impact sur le lien entre la société et son système de soins.

Nous connaissons les arguments sur la qualité de vie au travail, les risques psychosociaux, l’accompagnement au changement, les groupes de réflexion, les espaces d’écoute…bla bla bla. Plus on en parle moins ça existe, c’est d’ailleurs pour cela qu’aujourd’hui, on nous rebat les oreilles avec l’éthique, la bientraitance, la qualité : au moins c’est sur le papier à défaut d’être sur le terrain.

La reconnaissance, c’est quand on « reconnaît le sens ».

Avec la CGT, dites :

  • Non à la Loi Santé qui prévoit des économies (suppression de lits et de postes) en nous expliquant que ça ira mieux. Et pour la psy prévoit de multiplier par 2 la baisse des budgets sur les 2 prochaines années !
  • Non à la maltraitance des personnels et de l’encadrement.
  • Non à la baisse du pouvoir d’achat, des pertes de primes, de bonifications.

Mais dites :

  • Oui à une vraie qualité des soins avec des moyens à la hauteur des besoins et des enjeux sociaux : ça réglera en grande partie le vécu douloureux des soignants qui ne font plus le travail qu’ils avaient rêvé et pour lequel ils ont été formés.
  • Oui à de véritables augmentations des salaires.
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