Le Directoire nous informe le 15 mai d’une « réduction capacitaire » inédite à Mazurelle.
Sont annoncées des fermetures provisoires, certaines semaines de l’été, dans les services adultes et enfants, en intra comme extra-hospitalier, sur des durées jamais vues…
Le 2 juin, une note de service vient ajouter l’annonce de la poursuite de fermeture de 10 lits d’hospitalisation temps plein au Bocage 1 pour 4 semaines supplémentaires en raison de « fortes tensions sur les personnels infirmiers de l’unité d’hospitalisation ».
C’est un effondrement de nos capacités d’accueil qui, à coup sûr, va avoir des conséquences sur l’organisation des autres pôles. Doit-on s’attendre à des fermetures supplémentaires ? Où iront nos patients ? … Les urgences sont régulièrement saturées et ferment déjà partout sur le département…
Ces mesures doivent permettre en théorie d’accorder des périodes de vacances dignes aux agents (en espérant que l’épuisement des équipes ne va pas augmenter l’absentéisme sur cette période si compliquée…).
Dans ce contexte, rappelons le départ imminent d’une partie de notre Direction :
qui apportera les réponses en cas de nouvelle dégradation de la situation ?
L’été à venir est extrêmement inquiétant, tous les soignants en ont conscience ici, mais qu’ont anticipé ARS et Ministère ???
RIEN
Ah si… La Vendée pourrait, et c’est aussi notre rôle de service public, être sollicitée pour accueillir plusieurs vagues de population de migrants en difficultés dont certains pourraient souffrir de troubles psychiatriques. Comment pourrons-nous les prendre en charge avec humanité avec si peu de moyens ?