Jeudi 8 décembre, 2 collègues ont été gravement agressés et n’ont dû leur salut qu’à l’intervention de patients qui sont intervenus et ont alerté les forces de l’ordre.
Depuis des mois, la CGT Mazurelle alerte sur les risques liés au sous-effectif médical et paramédical chronique qui fragilise et met en danger les équipes en intra et extrahospitalier. Plusieurs agressions se sont succédées sur la période.
Pour autant, les nouveaux projets mis en avant par l’ARS et notre direction ont complété leurs effectifs, fragilisant encore plus le fonctionnement des unités d’hospitalisation, des HDJ, des CMP.
Aujourd’hui les soignants en première ligne en paie le prix fort.
Pour la CGT, le choix est clair, la première priorité consiste à assurer la sécurité des agents.
Nous ne devons pas subir cette violence, nous devons avoir les moyens de la contenir, de l’anticiper et de l’élaborer. La présence soignante, la connaissance des patients, la stabilité des équipes sont autant de réponses indispensables qui nous manquent aujourd’hui.
Face à la recrudescence des situations de violence, la réponse de la direction ira vers des redéploiements à moyens constants, nous ne pouvons que le déplorer. À court ou moyen terme cela aura des conséquences sur l’accès aux soins des Vendéens.
Pour autant les situations dramatiques que nous connaissons aujourd’hui sont la conséquence directe des politiques d’austérité de ces dernières années qui ont organisé la pénurie actuelle.
Aujourd’hui, le manque de personnel et l’insécurité sont les raisons avancées pour justifier la fermeture de lits et de structures.
Quel gâchis !
En solidarité à nos collègues agressés et pour exiger des moyens nouveaux pour assurer la sécurité des équipes, la CGT Mazurelle appelle à un mouvement de grève le 19 décembre.