Un premier mouvement local destiné à alerter sur la dégradation sans précédent des conditions de travail et d’accueil des patients qui deviennent à hauts risques.
Médecins, cadres, infirmiers, éducateur, AS/AMP, ASH… tous les agents ont répondu présent pour dire combien les organisations et le service rendu aux patients est parfois indigne des attentes des agents qui voient le travail auquel ils sont attachés perdre son sens.
La CGT a réaffirmé les revendications discutées avec la Direction en amont de la mobilisation du 15 octobre :
-Elaboration d’un plan de réorganisation, immédiat et global afin d’assurer la sécurité et la qualité des soins et des conditions de travail. La direction nous dit envisager toutes les pistes…
-Respect de la réglementation du temps de travail et stabilité des plannings. Nous avons rappelé la loi, des évolutions sont attendues.
-Respect des minimums de sécurité. Nous avons rappelé l’illégalité des procédures dégradées, un travail doit être fait autour des minimums de sécurité.
-Campagne de titularisation massive. La direction nous a assuré qu’avant fin 2021, il y aurait un nombre sans précédent de mise en stage.
-Prime de risque pour l’ensemble du personnel. La faisabilité va être étudiée.
Pour se faire entendre, un cortège s’est rendu en musique sur les ronds-points à proximité de l’hôpital.
Cette journée est le reflet notre volonté commune d’alerter la population vendéenne et ses élus sur les conséquences dramatiques du manque de personnel médical et paramédical.
La CGT porte et portera toutes les légitimes revendications faisant suite à des années d’indifférence des pouvoirs publics qui « quoi qu’il en coûte » ont appliqué des politiques de restriction des moyens de l’hôpital public et de la psychiatrie en particulier.
La CGT est à votre disposition, pour vous donner les moyens de vous engager.