Le 2 septembre se tient un Comité Technique d’Etablissement extraordinaire d’information au sujet du Groupement Hospitalier de Territoire (GHT).
La CGT Mazurelle maintient sa position, la psychiatrie pour de multiples raisons n’est pas soluble dans le GHT:
- Aucune possibilité de faire entendre la spécificité psychiatrique dans les instances du GHT que ce soit concernant la politique d’achat, les conditions de travail, la gestion des ressources humaines (formation…) mais aussi en matière médicale (projet, recrutement, politique de soins etc.…)……
Localement, la CGT Mazurelle dénonce une mise en œuvre sous contrainte et sans aucune volonté ni possibilité de négociation.
Par exemple, méprisant complètement notre positionnement, l’ARS stipule dans le premier article du projet de convention « les membres du GHT (y compris Mazurelle) ont décidé de constituer »…
FAUX et INTOLÉRABLE !!!
Toutes les instances de Mazurelle se sont positionnées pour une demande de dérogation, soutenues en juin par un mouvement social d’importance.
Dans cet état d’esprit le CHD et l’ARS impose au CHS leur projet de convention. Le calendrier est sans appel : « sans une adoption conforme de la convention au 6/09 » (donc sans aucune modification) l’ARS veut imposer la convention constitutive du GHT.
Le directeur de l’établissement support (le CHD, mais qui dirige aussi l’hôpital des sables et de Fontenay), impose lui aussi d’une main de fer son fonctionnement autocratique déjà en œuvre dans la majorité des établissements du GHT. On ne peut que s’inquiéter de ce qu’il considère être le dialogue social…
Des demandes de dérogations ont été validées par d’autres ARS. En Pays de Loire, l’ARS reste arc-boutée sur son refus de principe, alors que la loi prévoit cette possibilité. Une telle obstination masque sans doute des stratégies dont nous ne mesurerons les effets que trop rapidement.