Assemblée Générale de la Pédopsychiatrie :

Quel avenir pour la pédopsychiatrie vendéenne ?

Pour la CGT Mazurelle pas de doute, ce que nous vivons est la conséquence de la politique nationale infligée depuis de trop nombreuses années. Difficile de ne pas y voir une démarche volontaire tellement cette évolution s’inscrit dans le temps. Difficile de ne pas y voir l’aboutissement d‘une politique d’étranglement de la psychiatrie et particulièrement de la pédopsychiatrie publique française. Notre modèle s’organise autour du secteur qui a démontré sa pertinence et doit servir de référence à nos évolutions. Construire l’avenir, ne peut se faire que collectivement et en se nourrissant du passé.

Le déficit de pédopsychiatres a des conséquences dramatiques ! Associé à une évolution quasi exponentielle de l’activité…L’équation est difficile à résoudre ! Comment faire face à la demande de soins dans ce contexte ?

Le défaut d’articulation des nouvelles organisations entre elles mais aussi avec les structures existantes désoriente les jeunes patients et leurs familles. Certains sont laissés sans solution. Les acteurs du réseau eux-mêmes peinent à comprendre les nouvelles organisations.

Le parcours de soins peut parfois prendre des airs de parcours du combattant.

La liaison aux Urgences est elle aussi touchée, elle subit la fermeture des lits d’hospitalisation complète, le manque de solution d’aval se traduit par un engorgement et une impossibilité de penser les orientations.

L’absence de dialogue, le conflit ouvert entre pédopsychiatres complexifie d’autant les échanges. Comment dans ce contexte envisager la concertation, penser la continuité du soin dans l’intérêt des jeunes ?

Au cours de l’AG, les soignants non médicaux se sont retenus de prendre la parole dans cette ambiance tendue pourtant beaucoup auraient eu des choses à dire.

Leurs voix doivent être entendues !

Une partie des bilans des nouvelles structures semble en décalage avec la réalité du terrain, sans doute que trop peu de temps s’est écoulé depuis leurs ouvertures ?

Comment doit-on comprendre l’absence de cadres directement impliqués dans les nouveaux dispositifs ainsi que du directeur des soins ?

Le secteur a fait depuis des décennies la preuve de sa cohérence pour porter les soins au plus près des lieux de vie des patients, il serait incompréhensible de ne pas s’appuyer sur cette organisation qui a depuis longtemps inventé « l’aller vers ».

Rejoignez-nous pour défendre vos valeurs professionnelles et vos conditions de travail !

Ensemble, faisons entendre notre voix !

Imprimer cet article Télécharger cet article

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur la façon dont les données de vos commentaires sont traitées.