Depuis toujours la CGT se fait le relais de la dégradation de vos conditions de travail lors des instances.
Les situations de tensions se multiplient. Elles peuvent impacter des agents isolés, des services et même des pôles entiers !
Toutes catégories professionnelles confondues, vous nous faites part du même constat :
- Une charge de travail et des besoins de santé en constante augmentation avec des moyens sous dimensionnés au regard de ces évolutions….
- Evolution des profils psychopathologiques qui nécessite une adaptation permanente et interroge nos fondamentaux
- Fragilisation des collectifs de travail, mobilité, turn-over, arrêts….
- Délais d’attente de prise charge, Tension liée à la gestion des lits, hospitalisation de plus en plus courtes pour libérer des places…
- Un vécu d’insatisfaction professionnelle source de souffrance.
- Manque de temps à consacrer aux patients et à l’analyse clinique.
- Le sentiment pour les professionnels de ne jamais être entendus.
- Conflits de valeurs
- Des projets pas toujours lisibles, quand ils existent et qu’ils sont partagés,.
- Une reconnaissance en berne, une faiblesse des rémunérations qui ajoute de la pression personnelle à la souffrance professionnelle.
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Perte de 15.5% de votre pouvoir d’achat depuis 2003 par rapport à l’inflation !
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Les politiques menées par les différents gouvernements n’ont fait qu’aggraver cette situation.
Les personnels des établissements de la fonction publique hospitalière s’épuisent et manquent de perspectives d’amélioration de leurs conditions de travail et d’accueil des usagers.
Dans ce contexte il s’agit de faire front commun, d’échanger et de construire ensemble notre résistance.
Vous pouvez compter sur la CGT pour vous soutenir dans les actions que vous souhaiterez mener.
Vous trouverez ci-après une expression des personnels du Pôle Nord de pédopsychiatrie (39 signataires).
Il vous appartient de devenir acteur de votre avenir, la CGT est l’outil qui peut vous le permettre.
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Personnel du Pôle Nord de pédopsychiatrie
CH G.Mazurelle
Madame le directeur du CH Georges Mazurelle
Madame la présidente du Conseil de surveillance du C.H Georges Mazurelle et Mesdames et Messieurs les membres du conseil de surveillance
Madame la présidente, Mesdames et Messieurs les membres du directoire
Monsieur le président, Mesdames et Messieurs les membres de la CME
Madame la présidente, Mesdames et Messieurs les membres du CTE
Mesdames et Messieurs les directeurs et délégués territoriaux de l’ARS Vendée
et Pays de Loire
Monsieur le Directeur des Ressources Humaines
Monsieur le Directeur des Soins
Madame la présidente, Mesdames et Messieurs les membres du CHSCT
Mesdames et Messieurs les délégués syndicaux représentants du personnel
Monsieur de président, Mesdames et Messieurs les membres du CSIRMT
Mesdames et Messieurs les membres de la Commission des Usagers
Madame la présidente de l’UNAFAM
Mesdames et Messieurs Les membres de l’association « Le Bout Du Tunnel »
La Roche sur Yon, le 8/02/2019
Mesdames, Messieurs,
Par cette lettre, nous, personnels du Pôle Nord de psychiatrie infanto-juvénile du CH Georges Mazurelle, adressons notre soutien à Mme le Dr SOUCHET, chef de pôle, qui a été amenée à démissionner de ses fonctions de chef de pôle, alors même que son engagement à défendre un soin humain et de qualité est fort et correspond à nos convictions.
Nous déplorons les suppressions successives de postes, qui portent directement atteinte aux soins proposés aux enfants et à leurs familles. Chaque poste supprimé, quel qu’il soit, a un impact, dans la mesure où il vient fragiliser davantage l’ensemble du dispositif de soins.
Nous sommes très inquiets de ne plus pouvoir assurer nos missions de soins auprès des enfants en pédopsychiatrie. Nous défendons la primauté du soin relationnel, qui repose sur la disponibilité psychique des personnels impliqués dans les soins.
Actuellement, le service fonctionne à flux tendu sur toutes ses unités. Parallèlement, la demande de soins est exponentielle sur l’ensemble des unités de soins du secteur. Tout cela contribue à impacter négativement les soins proposés aux enfants, mais aussi à fragiliser les soignants, d’où l’augmentation évidente des risques psychosociaux dont les premiers indicateurs sont les arrêts maladie qui se multiplient. Pour preuve, la situation vécue au sein de l’Hôpital de Jour « La Vague » en janvier dernier, aboutissant à la fermeture de cette structure durant 3 jours, ce qui ne s’était jamais produit depuis son ouverture en 1983. Et en point d’orgue, la démission de Mme le Dr SOUCHET.
Dans l’espoir d’être entendus, nous vous prions d’agréer, Mesdames, Messieurs, nos sentiments les plus respectueux.
Le personnel du service Nord