Un des axes prioritaires de la CGT est de défendre des conditions de travail durable avec un impact le plus modéré possible sur la santé.
En ce sens de nombreuses études démontrent la pénibilité liée au travail en 12 h et surtout son amplification au fil des années.
On peu faire un parallèle avec le travail en roulement. En effet, l’attribution de la catégorie active permettant de partir plus tôt en retraite s’appuyait sur des données statistiques qui évaluaient à 7 ans la baisse de l’espérance de vie après une carrière en roulement.
Depuis plusieurs années, de nombreux services sont passés aux 12 h dans les hôpitaux (et cliniques) français. La motivation est essentiellement économique (10 à 30 % d’ETP gagné). Souvent en s’appuyant sur de jeunes professionnels trop heureux de décroché un emploi….
Les hôpitaux de Paris qui ont abusé de cette solution, sont maintenant confronté aux manques croissants de « volontaires » pour travailler en 12 h et commence à réorganiser des services en 7h30…..
Rappel des éléments légaux de base :
- Durée de travail : max 40 h hebdomadaires (impossible de faire 4x12h) + 4 h supplémentaires (non programmables et non prévisibles)
- La compensation horaire des agents en congés maladie est illégale dans la fonction publique hospitalière (les agents travaillant en 12 h n’ont pas de temps à rendre à l’employeur après un arrêt maladie)
- 20 minutes par tranche de 6 h de travail.
- Si l’agent peut être sollicité pendant le repas. Le temps de repas devient du temps de travail et ne peut être décompté.
- En 12 h le temps de travail est annualisé donc les agents risquent dans certaines conditions de devoir rendre du temps……
- Le travail en 12 h est basé sur le volontariat.
A Mazurelle seule l’équipe de sécurité travaille en 12 h, la CGT et les membres CGT du CHSCT se tiennent à leur disposition pour travailler à adapter au mieux leurs conditions de travail.